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L'OVAN

27 mars 2009

Musique : Metal Gear Solid

Cette semaine j'ai terminé Metal Gear Solid 4. Selon plusieurs critiques, c'est le jeu de l'année en 2008. Une histoire d'espionnage complexe qui s'étend sur plusieurs décennies et qui s'est racontée sur plus de deux décennies de jeux.

Metal Gear Solid 4 vient conclure l'histoire. Une histoire qui a débuté avec un jeu sur la vieille console NES de Nintendo dans les années 80. À cette époque, il y a eu deux jeux Metal Gear. Mais c'est vraiment en 1998 que Metal Gear Solid sur la PlayStation de Sony a marqué un point tournant. Dix ans plus tard, les amateurs du genre ont enfin pu avoir la fin de l'histoire.

La série des Metal Gear Solid marque de façon magistrale l'industrie car elle a été produite comme des films, avec des budgets considérables, des trames sonores de qualité et des voix d'acteurs de talent. Autrement dit, elle élève la réalisation des jeux vidéos au-dessus même du cinéma.

Pour vous familiariser avec la série, je vous propose quelques musiques tirées des quatre jeux au fil des années.

Voici d'abord la chanson thème de l'original, en 1998. Elle a grandement marqué l'industrie au cours des années :

La suite a vendu plus de 7 millions de copies dans le monde. Remarquez l'approche plus cinématographique, un peu comme dans une histoire de Tom Clancy (The Sum of All Fears) :

Dans le troisième opus, le joueur est transporté en 1964, en pleine Guerre froide. Les créateurs se sont largement inspirés de James Bond pour la musique :

Enfin, dans Metal Gear Solid 4, la musique atteint une qualité de réalisation et d'immersion rarement vue pour un média vidéoludique :

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26 mars 2009

Et si le débat était faussé d'avance ?

C'est certain que grâce à mon travail, je suis amené à me pencher sur tout ce qui gravite autour du Vatican. Mais en échangeant avec des copains, nous avons fini par nous poser la question suivante : et si le récent débat sur les déclarations du pape était faussé d'avance, parce que basé sur des a priori scientifiques non-vérifiés ?

Voilà qu'en cherchant un peu, nous tombons sur cet article : From Saint Peter’s Square to Harvard Square

Hum, soudainement le débat prend une autre tournure. Si ça ne vous dit pas de lire l'article en anglais, voici essentiellement ce que ça dit :

‘We have found no consistent associations between condom use and lower HIV-infection rates, which, 25 years into the pandemic, we should be seeing if this intervention was working.”

So notes Edward C. Green, director of the AIDS Prevention Research Project at the Harvard Center for Population and Development Studies, in response to papal press comments en route to Africa this week.

Traduction rapide : il n'y a pas de lien entre l'utilisation des condoms et la diminution des infection au VIH, dixit E.C. Green, directeur du Projet de recherche sur la prévention du SIDA au Centre de Harvard pour les études sur la population et le développement.

Et toujours selon ce chercheur, de plus en plus de scientifiques finissent par reconnaître cette tendance dans leurs travaux. Le reste de l'article explique pourquoi le chercheur dit cela.

Ce qui m'amène a me pencher sur les pseudo preuves scientifiques souvent évoquées dans les médias. Un peu partout dans la presse, tant au Canada qu'en France, les articles sous-entendaient que c'était que d'aller contre la science de dire que le condom ne suffit pas. Au-delà des idéologies, disons que cet article en provenance de Harvard remet les choses ne perspective.


24 mars 2009

Fox News et l'accident diplomatique de la semaine

Fox News n'a beau pas être reconnu pour la qualité de l'information qu'on y présente, il y a tout de même certaines limites à ne pas franchir. Or, dimanche dernier, un animateur du réseau américain est allé trop loin en se moquant des soldats canadiens en Afghanistan.

Pour le Canada, la mission en Afghanistan est la plus importante en termes de nombres et de combats depuis la guerre de Corée. À ce jour, 116 Canadiens y ont perdu la vie. Bon, tout proportion gardée, on a vu pire. Mais pour un pays très peu habitué à la guerre, ça fait beaucoup. Voici l'extrait de l'émission qui a suscité la controverse au Canada :

Le gouvernement canadien s'en est mêlé et a exigé des excuses de la part du réseau américain, ce qui a été fait hier par voie de communiqué. Voici tout de même la réponse du ministre canadien de la Défense, Peter MacKay qui, soit dit en passant, est en bonne position pour devenir le prochain secrétaire général de l'OTAN :

Et si jamais vous voulez en savoir davantage sur la mission canadienne en Afghanistan, voici un reportage présentant un point de vue rarement vu dans les médias occidentaux, celui de la version anglophone de la qatari Al-Jazeera :

23 mars 2009

Parler anglais vous gêne ?

Désormais n'ayez plus peur. Cette vidéo saura vous redonner confiance en vos capacités. Bon rire :

11 février 2009

Caricature complémentaire (plotte à terre)

Voici une autre caricature qui complète la note précédente. J'en profite pour souligner qu'elles sont faites Yannick Lemay (ygreck.typepad.com)

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Les deux politiciens qui répliquent à Sarkozy sont les indépendantistes Pauline Marois, chef du Parti québécois (provincial) et Gilles Duceppe, chef du Bloc québécois (fédéral).

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11 février 2009

La plotte à terre

Le premier ministre du Québec, Jean Charest, chef du Parti libéral du Québec, était de passage à Paris la semaine dernière. Il a notamment reçu lors de ce passage le grade de Commandeur de la Légion d'honneur des mains du président Nicolas Sarkozy.

Les médias du Québec ont surtout relevé les propos du président au sujet des séparatistes québécois, propos qui ont déclenché toute une polémique pendant quelques jours au Québec (donnant du même coup raison à Nicolas Sarkozy).

Mais à travers tout ce cirque, un autre écart diplomatique a également retenu l'attention et fait sourire. Un député français s'est approché de Jean Charest et lui a demandé s'il avait "la plotte à terre", croyant lui demander s'il n'était pas trop fatigué de son voyage. Le sens y est, mais l'expression n'était pas du tout appropriée ! En fait, il venait de lui demander s'il avait "la vulve à terre". Les Québécois avaient donc encore de quoi rire des "maudits Français".

Chose étonnante, tout le grattin linguistique du Québec s'est soudainement demandé d'où venait l'expression. Nous avons eu droit à maintes explications dans les médias. Certains, badinant sans le vouloir, ont même évoqué une "tradition orale", expression bien peu à propos dans ce contexte.

Quoi qu'il en soit, cela se passait la semaine dernière. Cette semaine, l'attention des médias se concentre sur les déboires de la Caisse de dépôt et placement du Québec qui aurait perdu 38 milliards de dollars en 2008, soit 26% de sa valeur. C'est le bas de laine des Québécois - leur argent pour la retraite. Un caricaturiste a donc fait le lien entre les deux événements :

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(Jean Charest, premier ministre du Québec, et Monique Jérôme-Forget, ministre des Finances)

Bien sûr, le lien entre plotte et pelotte était trop beau !

6 décembre 2008

La situation dans la province du Nord-Kivu en RDC

Je vous invite à aller écouter (ou télécharger même) une entrevue que j'ai réalisée avec Mgr Fulgence Muteba du Congo. Il effectuait la semaine dernière une tournée canadienne pour sensibiliser la population à ce qu'il qualifie de "sale guerre" dans le Nord-Kivu. À travers des témoignages touchants, nous abordons plusieurs questions lors de l'entrevue qui dure environ 50 minutes : les origines du conflit, son impact, l'implication de la communauté internationale, l'échec de la MONUC (casques bleus), le point de vue des évêques au Congo, etc.

Rendez-vous au www.radiovm.com pour écouter l'entrevue.

4 décembre 2008

Comprendre la crise politique au Canada

Le Canada connaît actuellement une crise politique, ce qui est plutôt rare. Mercredi soir, le premier ministre du Canada a réquisitionné les chaînes télévisées pour s'adresser aux citoyens du pays. Je vais tenter de résumer le plus clairement possible, tout en abrégeant, en quoi consiste cette crise.

Élections 2008 : un gouvernement minoritaire
Des élections générales ont eu lieu au Canada le 14 octobre 2008. Le Parti conservateur a remporté ces élections, mais n'a pas obtenu de majorité absolue, ne parvenant pas à récolter plus de sièges que ses adversaires politiques du Parti libéral, du Nouveau Parti démocratique et du Bloc québécois. Il a donc formé un gouvernement minoritaire. Normalement, dans un système parlementaire de style britannique avec des dates d'élections flottantes, un gouvernement minoritaire doit faire des compromis pour que ses mesures fassent suffisamment l'affaire de tous pour éviter de se faire renverser sur des questions clés et ainsi plonger le pays en élections anticipées.

Crise économique : quelle solution ?
Au Canada, l'économie est une question qui peut mener au renversement d'un gouvernement minoritaire si les mesures proposées sont rejetées. Dans l'actuel contexte de crise économique, le ministre des Finances du Canada, Jim Flaherty, a proposé une mise à jour économique. Autrement dit, sans être un budget complet, il s'agissait de prendre des mesures concrètes pour juguler la crise économique qui affecte le pays. Or, les partis d'opposition n'ont pas du tout apprécié deux principaux aspects de cet énoncé :

1 - l'abolition du financement public aux partis politiques (au Canada, chaque parti fédéral reçoit 1,95$ annuellement pour chaque vote reçu lors de la dernière élection. Si 5 millions de citoyens ont voté pour vous, faites le calcul...)

2 - le refus de dépenser massivement et rapidement (au goût de l'opposition) pour relancer l'économie canadienne.

Cet énoncé économique devait être soumis à l'approbation de la Chambre des Communes à Ottawa ce lundi 1er décembre.

Mécontentement de l'opposition

Les partis d'opposition, le Parti libéral en tête, ont fait savoir qu'ils ne voteraient pas en faveur de l'adoption de l'énoncé économique. Autrement dit, ils avaient l'intention de renverser le gouvernement. Mais comme le pays sort à peine d'élections générales (14 octobre, je le rappelle), l'opinion publique est très défavorable à de nouvelles élections. C'est alors qu'a abouti l'idée de former une coalition.

Il faut savoir qu'au Canada, former de telles coalitions, chose courante dans bien des démocraties du monde, ne fait pas partie de la culture politique. Cela est principalement dû à notre mode de scrutin majoritaire à un tour qui favorise deux partis forts (historiquement, les Libéraux et les Conservateurs).

Une coalition a donc été formée entre le Parti libéral (centre) et le Nouveau Parti démocratique (gauche), avec l'appui du Bloc québécois (gauche) (un parti indépendantiste qui existe pour défendre les intérêts du Québec à Ottawa en attendant l'éventuelle indépendance du Québec).

Panique à bord

On a senti un vent de panique s'emparer des Conservateurs (droite). Dans l'histoire du Canada, le pays a été gouverné beaucoup plus souvent par les Libéraux que par les Conservateurs (et jamais par un autre parti). Les Conservateurs ont l'intention de demeurer au pouvoir pendant encore un moment. Mais le premier ministre actuel, Stephen (ça se prononce Steven) Harper, a la réputation de ne pas être très inclusif lorsqu'il prend des décisions. Il a donc cherché à calmer les esprits en annulant certains points litigieux dans l'énoncé économique, dont l'abolition du financement public des partis politiques.

Mais ce n'était pas suffisant pour l'opposition qui avait le vent dans les voiles avec sa nouvelle coalition et pour qui le coeur du problème, à savoir la forme que prendrait relance de l'économie, ne plaisait pas plus. Le vote fatidique a donc été repoussé du 1er décembre (lundi) au 8 décembre (cette date coïncide d'ailleurs avec les élections provinciales au Québec) pour éviter la chute immédiate du gouvernement conservateur.

Opposition : vaincre à tout prix
Stephen Harper s'est ainsi donné plus de temps pour modifier sa stratégie. Il espérait sans doute que la coalition allait se défaire aussi rapidement qu'elle s'était formée. En effet, le fait qu'elle soit rendue possible par des "séparatistes" québécois (Bloc) irrite au plus au point toute une frange de la population canadienne. Les Conservateurs voulaient profiter de cet aspect pour nuire à la légitimité de gouverner de cette coalition advenant la chute de son gouvernement.

Mais devant l'acharnement de l'opposition et son désir de faire tomber Harper sur la question de l'énoncé économique, le premier ministre a changé d'approche. C'est ici que Michaëlle Jean, la gouverneure générale du Canada, une Québécoise d'origine haïtienne, ancienne présentatrice du bulletin télévisé, entre en jeu.

La décision de la gouverneure générale
Je n'entrerai pas ici dans toutes les possibilités qui ont été évoquées quant au rôle qu'elle pourrait jouer pour dénouer la crise. Sachez simplement que ce poste hautement symbolique a tout de même un certain pouvoir politique en ayant la responsabilité d'assurer la stabilité du Parlement canadien. Les constitutionnalistes ont débattu toute la semaine pour savoir quels étaient réellement ses droits et devoirs.

Dans la décision qu'allait devoir prendre Mme Jean, il fallait tenir compte de plusieurs éléments. D'abord, l'opinion publique, qui montre une fracture entre l'Ouest canadien qui a massivement voté pour le Parti conservateur le 14 octobre et l'Est canadien qui appuie la nouvelle coalition. Elle pouvait choisir de mener le gouvernement vers sa perte comme elle pouvait décider d'exécuter ce qu'allait lui demander le premier ministre, ce qui est habituellement la façon de fonctionner pour ce poste.

Télévision : une soirée pour faire pencher la balance
Devant l'impasse politique, le premier ministre du Canada a réquisitionné les chaînes de télévision pour s'adresser "à la nation". Mercredi soir à 19h (heure du Québec), le message suivant a été diffusé dans l'ensemble du pays :

La vidéo de Stéphane Dion, chef du Parti libéral du Canada, a bien fait rire tellement elle était de piètre qualité. Les spécialistes étaient à ce point confus en regardant la qualité de l'image et du cadrage que certains ont même soupçonné un sabotage. Néanmoins, le message a été reçu et analysé avec la même attention que celui de Stephen Harper.

Quelques heures plus tard, jeudi matin, une semaine après le début de la crise, le premier ministre Stephen Harper s'est rendu chez la gouverneure générale pour lui demander de proroger la session parlementaire. Ce qu'elle a accepté de faire. Le Parlement reprendra donc ses travaux le 26 janvier 2009. D'ici là, bien des choses ont le temps de changer ou d'évoluer. Du moins, c'est ce que souhaite le parti au pouvoir. Chose intéressante, chaque parti accuse l'autre d'être antidémocratique. Les Conservateurs qui forment le gouvernement accusent les partis de la coalition de vouloir le renverser de façon "antidémocratique", et la coalition accuse le premier ministre conservateur de "s'enfuir du Parlement".

26 octobre 2008

Un nouveau OSS 117 en avril en France

Pour plusieurs, OSS 117 est LA comédie rafraîchissante des dernières années. C'est le genre de film qu'on se plait à connaître par coeur. Dès le mois d'avril, un deuxième film mettant en vedette Jean Dujardin sortira. Pour le Québec, il faudra attendre.

Voici déjà l'affiche du prochain film.
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Cette fois, Hubert Bonisseur de la Bathe se rend au Brésil à la recherche d'un ancien nazi. Alors que le premier film se déroulait dans les années 50 au Caire, celui-ci situe l'action en 1967.

En attendant, si vous ne connaissez pas OOS 117, voici un extrait fort éloquent du comique du premier film :

26 octobre 2008

Gad Elmaleh et l'accent québécois

Gad Elmaleh est effectivement le seul humoriste français capable d'imiter l'accent québécois sans que nous nous sentions obligés de rire jaune et de rapidement passer à un autre sujet.

Dans le deuxième vidéo, j'aime bien la banalité du commentaire d'André Boisclair (ex-chef du Parti québécois, dont la notoriété lui était venue en partie en raison de la consommation passée de drogue dure et de son homosexualité, et qui s'est fait montrer la porte peu de temps après son arrivée à la tête du parti).

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